Engagement de l’UMI dans l’Entrepreneuriat et l’Employabilité des Etudiants

Pour remédier au problème de l’insertion socio-professionnelle des jeunes, le Souverain a tracé six orientations qu’Il a adressées au gouvernement et aux acteurs concernés, et qui devraient être mises en œuvre dans les plus brefs délais :  

  1. Entreprendre une refonte globale des mécanismes et des programmes d’appui public à l’emploi des jeunes, pour les rendre plus efficaces et adaptés aux attentes des jeunes.  
  2. Donner la priorité aux spécialités qui permettent de trouver un emploi et instaurer un système efficace d’orientation précoce.  
  3. Revoir en profondeur les spécialités de la formation professionnelle pour qu’elles répondent aux besoins des entreprises et du secteur public.  
  4. Mettre en place des mécanismes pratiques pour améliorer qualitativement les dispositifs incitant les jeunes à créer de petites et moyennes entreprises.  
  5. Instaurer de nouveaux mécanismes permettant d’intégrer une partie du secteur informel dans le secteur formel.  
  6. Mettre en place, au niveau de chaque établissement, un programme obligatoire étalé sur une période de trois à six mois, visant la mise à niveau des étudiants et des stagiaires en langues étrangères.

 

La CGEM, dans ses rapports sur l’emploi dans la Région, pense que l’offre de l’emploi reste intimement liée aux demandes des employeurs qui sont l’Etat, les Collectivités et le Privé. En effet, les 2 premiers sont pratiquement en stagnation, reste le Privé. La demande en emplois de ce dernier demeure dépendante de sa croissance et son développement, de l’augmentation de ses investissements, eux-mêmes conditionnés par : La croissance macro-économique du pays (PNB) qui dépend de la politique générale du gouvernement, de ses priorités macro-économiques… voire même du climat (pluie) et de l’évolution de la situation politique internationale.  

L’amélioration du climat des affaires et l’environnement général de l’entrepreneuriat est vraiment le vecteur où la Région est appelée à agir vite et d’une manière profonde. La facilitation de la création d’entreprises, la simplification des procédures, l’ouverture plus large sur l’Université, les Ecoles d’ingénieurs et de commerce, et l’encouragement de l’auto-emploi et la création de la micro entreprise sont les voies à prospecter collectivement par les acteurs de la région.  

Pour cela, trois structures ontété mises en place à l’UMI pour renforcer son ouverture sur le monde de l’Entreprise :

citt

Un Centre d’Innovation et de Transfert de Technologie (CITT) dont la réouverture a eu lieu le 28 mars 2019.

Le CITT de l’UMI est doté de plateformes d’analyses biologiques, chimiques et environnementales performantes. Il vise entre autres à :

  • Promouvoir la recherche, l’innovation et le transfert des résultats de la recherche à l’UMI, renforcer la coopération, encourager et soutenir la créativité et l’innovation au sein de l’université et de la région ;
  • Contribuer au développement d’une recherche innovante ;
  • Augmenter le portefeuille des brevets d’innovation de l’UMI ;
  • Favoriser le transfert technologique entre les structures de recherche de l’UMI et le monde de l’entreprise ;
  • Attirer les savoir-faire et renforcer la compétitivité régionale.
anapec

Une Agence Universitaire de l’ANAPEC, résultat d’un accord signé entre l’UMI et l’ANAPEC en 2017, à travers laquelle, les deux institutions s’engagent à promouvoir l’offre de services de leurs partenaires et à inciter les entreprises à recourir à ces services.

L’ANAPEC devrait inciter les entreprises partenaires à recourir à l’UMI pour développer leur ingénierie de formation et exécuter leurs plans de formation. Réciproquement, l’UMI incite les entreprises ayant des besoins en recrutement à confier leurs offres d’emploi à l’ANAPEC.

minajlik

 

Un Incubateur d’Entreprises de Meknès inauguré par L’Université Moulay Ismail UMI le 27 février 2018, en partenariat avec l’Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger (APEFE), l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et de Compétences (ANAPEC), l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises du Maroc (AFEM) et l’Agence de Développement Social (ADS) en plus du partenaire du développement Belge. La création de cet incubateur vise à :

  • Développer l’esprit de montage de projet chez les jeunes étudiants porteurs d’idées de création de l’entreprise en créant des échanges entre les professeurs de l’université et les experts qui accompagneront ces jeunes dans la concrétisation de leurs projets ;
  • Conceptualiser et structurer l’offre d’incubateur de l’UMI ;
  • Renforcer les compétences d’une équipe d’enseignants chercheurs et staff de l’UMI pour piloter et animer le projet ;
  • Réseautage et mutualisation avec les universités de la région AUI, USMBA, UEMF, ENA…
  • Développer des axes de recherches et des offres de formation sur l’entreprenariat et l’employabilité.

Par ailleurs, l’UMI est en train de créer un écosystème entrepreneurial universitaire en capitalisant sur les structures créées ces dernières années dans le cadre de la coopération avec des organismes nationaux et internationaux en organisant et en créant une plateforme de synergie et de complémentarité entre ces interventions. Il s’agit de :

  • Programme Min Ajliki de promotion de l’entrepreneuriat féminin avec l’Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger (APEFE)
  • Programme INJAZ AL MAGHRIB.
  • Programme Emploi Jeune soutenu par DGD-Belgique et mis en œuvre au Maroc par ENABEL/APEFE.
  • Le CAPE (Centre d’appui à l’emploi estudiantin) de l’UMI
  • Autres interventions mis en œuvre avec l’ANAPEC et le CRI de la Région Fès-Meknès.

L’apport primordial de cette organisation et de la plateforme qui va avec va jouer un rôle fédérateur de tous ces intervenants au sein de l’écosystème entrepreneurial.

minajlik
anapec
cap
mekneszaytoun
injaz almaghrib
ADS
cri
ofppt
cgem